Riyad et ses alliés continuent à s'opposer à tout compromis viable et durable à Hudaydah, mais face à la résistance courageuse de la population de la côte ouest, Riyad vient d'évoquer une offre de compromis à Ansarallah. Que cherche-t-il?
Le chef du Haut comité révolutionnaire du Yémen a rejeté toute condition préalable de la coalition saoudienne avant les négociations de paix en Suède.
Mohammad Ali al-Houthi, chef du Haut comité révolutionnaire du Yémen a qualifié d’inacceptable toute précondition annoncée par la coalition saoudienne, avant les négociations de paix à Stockholm, capitale de la Suède.
Il a indiqué dans un tweet :
« Toute condition préalable, évoquée par le trio Amérique/Arabie saoudite/Emirats arabes unis, pour les pourparlers de paix n’est qu’une tergiversation dans le processus de paix du Yémen. C’est ce que nous avons précédemment expérimenté et qui sera au bout de fin voué à l’échec. »
« Nous croyons, a précisé al-Houthi, que l’envoyé spécial des Nations-Unis pour le Yémen, après avoir examiné l’échec des pourparlers précédents, comprend maintenant que toute précondition, avancée par les agresseurs américano-saoudo-émiratis et leurs alliés dans la guerre du Yémen ne vise qu’à porter atteinte aux négociations de paix. La répétition de ces conditions a pour but effectivement de faire échouer les tentatives de l’envoyé spécial des Nations-Unies pour rétablir la paix.
Parallèlement, le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires de l’ONU, Marc Lowcock, a fait part de l’aval donné des parties en conflits au Yémen pour participer aux négociations de paix à Stockholm.
La date précise des négociations n’est néanmoins pas déterminée, quoi qu’elles semblent s’effectuer, selon certaines sources d’information, avant le nouvel an 2019.
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Auparavant, le dialogue de paix était censé avoir lieu en septembre dernier à Genève, mais il a été annulé après que le régime saoudien n'a pas permis à la délégation d’Ansarallah d’aller de Sanaa à Genève, lieu prévu pour les pourparlers de paix.